mercredi 4 juin 2014

La Tour Solidor - Entrée de la Rance (35).

Son nom est dérivé de Steir et de Dor qui en breton signifie « porte de la rivière ».


"Ce donjon fut construit entre 1369 et 1382, par le duc Jean IV de Bretagne afin d'avoir un contrôle sur la Rance à une période où la ville de Saint Malo était rebelle à son autorité. La tour a été bâtie sur un site déjà fortifié, la Tour d'Oreigle, aussi appelée Tour Aiquin et qui comprenait un petit châtelet, transformé en corps de garde du nouvel ensemble et une enceinte fortifiée, elle-même construite sur des fortifications gallo-romaines.
En 1588, les Malouins se sont emparés de la tour pour le compte du duc de Mercœur, chef de la Ligue de Bretagne. Elle était seulement gardée par cinq ou six hommes. Un capitaine y fut mis en place en 1590 avec trois soldats, une servante et deux chiens de guet.  En 1636, Louis XIII ordonna d'y faire des réparations.
En 1694, la garde de la tour fut confiée aux habitants de Saint-Servan.  Des graffitis sont encore lisibles sur les portes intérieures qui fermaient les cellules. 
La tour Solidor est affectée au service de la Marine par un arrêté du 29 Germinal An XII.  En 1756, on remplaça le pont-levis de l'entrée par un pont en pierre.  L'histoire et l'évolution des technologies militaires ayant rendu son usage initial caduc, la tour fut transformée en prison pendant la Révolution et l'Empire. Des graffitis sont encore lisibles sur les portes intérieures qui fermaient les cellules. La tour Solidor est affectée au service de la Marine par un arrêté du 29 Germinal An XII.  En 1886, le ministère de la Marine la cède à l'administration des Monuments Historiques. Elle est alors restaurée par l'architecte Albert Ballu qui la dote de son grand toit visible aujourd'hui. L'aspect actuel de la tour est un peu différent de celui qu'il avait au début du XXe siècle, il ne subsiste en effet comme bâtiment que la tour et le corps de garde."  Source Wikipédia


Musée International du "Long cours" et "Cap Horniers".

La Tour Solidor abrite les collections réunies par le musée de Saint-Malo sur la navigation au long-cours et sur les Cap Horniers.
De nombreuses maquettes, des instruments de bords, des objets façonnés par les marins au cours de leurs traversées ou ramenés en souvenir d’escales lointaines vous permettront de rêver à ces voyages extraordinaires sur les magnifiques grands voiliers de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui allaient charger le nitrate du Chili, le bois et le blé de Californie ou d’Australie, le nickel de Nouvelle-Calédonie...
Stèle offerte par la République d'Islande en hommage au Commandant Charcot et à l'équipage du "Pourquoi Pas" disparus en mer
le 16 septembre 1936

Le Gardien de la Tour