samedi 16 mai 2015

"L'Abbaye Notre Dame du Bon Repos" - Saint Gelven - 22

"L'Abbaye Notre Dame du Bon Repos".

Montage de trois photos.... Reproduction interdite sans autorisation.
MG Royaume Photographie© tous droits réservés.

"En breton abati Itron-Varia a Verrepoz. Elle est située sur la commune de Saint-Gelven dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne, en France. Elle se trouve le long du Blavet, également canal de Nantes à Brest à cet endroit.
Cette abbaye fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 janvier 1940.
Histoire :
L'Abbaye cistercienne fut fondée le 23 juin 1184 par le vicomte Alain III de Rohan et son épouse Constance de Penthièvre de Bretagne, en forêt de Quénécan sous le nom de "Sanctae Mariae de Bona Requie" en présence de Dom Pierre, abbé de Clairvaux, de Dom Simon abbé de Savigny et de Raoul, seigneur de Fougères. La première communauté l'occupant viendra d'ailleurs de Savigny.
La crypte de l'église abbatiale servira entre 1196 et 1516 de sépulture à treize Vicomtes de la grande famille de Rohan ainsi qu'à plusieurs de leurs épouses.
Prospère jusqu'au XVIe siècle, l'Abbaye devient alors Royale sous le régime de la commende en 1534. Commence pour elle une période de déchéance qui s'achève au xviiie siècle par l'arrivée à sa tête en 1683 de l'abbé Philippe Alexandre Montault-Navaille de Saint-Genies qui reprend en main l'abbaye ruinée. Elle redevient alors prospère pour environ un demi siècle. Plusieurs de ses abbés sont alors issus de la Famille de Rougé et du Plessis-Bellière, une ancienne famille bretonne.
A la Révolution française de 1789, les 4 derniers moines de l'abbaye de Bon Repos fuient vers l'Angleterre (ou Royaume de Grande-Bretagne à cette époque) pour cause d’insécurité et laissent cette abbaye à l’abandon. Cette date marque la fin de la vie monastique au sein de cette dernière. Deux ans plus tard, en 1791, un inventaire est réalisé dans cette abbaye par les révolutionnaires, puis elle sera vendue comme bien national, et achetée par un tisserand révolutionnaire, maire de Rostrenen, Julien Le Bris, qui y installera une manufacture de textile. Ce n'est qu'en 1796 qu'elle sera pillée - et non brûlée - par les chouans qui l'occuperont à plusieurs reprises comme caserne ou du moins comme refuge exceptionnel.
Elle servit ensuite d'abris aux constructeurs du canal de Nantes à Brest, puis tomba pour de longues années à l'abandon.
L'abbaye n'était plus qu'à l'état de ruines quand en 1986, l'association des Compagnons de l'abbaye de Bon-Repos a entrepris un long travail qui a porté ses fruits avec la rénovation totale de l'angle sud-est de l'abbaye qui est désormais ouverte au public. Ces travaux sont financés localement dans un premier temps par des dons, et par la suite, par le Fond Européen de Développement Economique Régional (FEDER) à hauteur de 75%, l’État français, le Conseil Régional, le Conseil Général et les collectivités territoriales.
Chaque été, depuis 1987, elle est le théâtre d'un spectacle de son et lumière. Une fresque historique qui, deux heures durant, occupe une scène de 2 hectares avec, en toile de fond, la façade de l'Abbaye.
"Alors vous, en habit du passé. Vous, hommes et femmes de maintenant. Et vous, gens de bonne volonté. Debout. Debout pierres qui ce soir ont comptées. Comme le Phénix renaissant de ses cendres, voici Bon-Repos !" (extrait du spectacle).
Aujourd'hui, l'abbaye est une propriété privée qui est le bien de la famille Le Cour Grandmaison. Cependant l'association des Compagnons de l'Abbaye de Bon-Repos dispose de l'usufruit de l'abbaye et se charge de l'ensemble de la gestion et des restaurations grâce au bail emphytéotique d'une durée de 99 ans accordé pour un euro symbolique."
Source Wikipédia.
MG Royaume Photographie© tous droits réservés.

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